"Alors, c'est bon ?" me demande Erica avec une méchanceté gourmande tout en changeant l'inclinaison de son pied...

Pour être honnête, je ne peux pas dire que le léchage de son pied soit pour moi un régal, car il est vraiment sale. Nous sommes allés à la plage, et bien sur, une fine poussière a recouvert la peau douce et bronzée. Lorsque nous sommes remontés, Erica n'a pas remis ses sandales. Elle a préféré marcher pieds nus sur la promenade chauffée par le soleil. Je la suivais docilement, portant toutes les affaires et tenant ses chaussures à la main. Une vraie bête de somme devaient penser les passants...

Nous sommes enfin arrivés à sa voiture. Elle s'est glissée au volant. J'avais rangé les sacs dans le coffre, mais conservé ses sandales. Elle n'en a pas voulu. Il lui arrive très souvent de conduire pieds nus. Elle aime sentir les vibrations du moteur lorsqu'elle pose son pied bien à plat sur l'accélérateur.

Contrôler cette puissance d'une simple pression de son joli pied... Je suis pour ma part bien loin d'être insensible à ce spectacle. Erica a vraiment des pieds magnifiques et il m'arrive souvent d'imaginer comme il serait bon d'être ainsi pressé, écrasé sans relâche par ses pieds impérieux et d'obéir à leur moindre sollicitation... Lorsque nous sommes rentrés, elle paraissait de très bonne humeur, ce qui est rarement bon signe pour moi.

Elle m'a d'abord ordonné de m'allonger devant elle et m'a longuement piétiné.

Imaginez-vous ce que l'on ressent lorsque l'on est ainsi foulé aux pieds par une jeune femme comme Erica ? L'impression de n'être plus qu'un tapis, un vulgaire tapis. Elle m'appelle son "homme-paillasson" en raison de ma forte pilosité (surtout sur le ventre et la poitrine) et sans doute aussi parce qu'elle me marche dessus à sa guise et que je suis incapable de lui résister. Aujourd'hui, elle s'est longuement essuyé les pieds sur moi, puis s'est amusée à me piétiner le visage. Elle m'a juste accordé un coussin, pour protéger ma nuque.

Ensuite, elle a joué à marcher sur ma figure, me plaquant un pied sale en pleine face, puis le second, afin de se tenir debout sur moi. C'est incroyablement humiliant de voir ainsi une plante de pied grise de poussière venir aussi insolemment vous aplatir la figure. On se sent plus bas que terre, plus bas que tout. Moins que la poussière qui souille ce pied qui vous écrase. Et pourtant je l'ai laissée faire, malgré la douleur, malgré la honte. Parce qu'elle y prenait du plaisir et que je sentais son excitation dans les paroles qu'elle prononçait et les piétinements qu'elle me faisait subir.

Lorsqu'elle a été satisfaite, elle s'est effondrée paresseusement dans un fauteuil et m'a ordonné de me coucher à ses pieds. Puis, pour la première fois, elle m'a demandé de lécher ses pieds sales "parce qu'elle n'avait pas envie d'aller se doucher". Et j'ai obéi.

"Eh, tu rêves, je t'ai posé une question !" Un coup de pied me sort rudement de mes pensées... Non, je ne peux pas dire que j'aime lécher la poussière, mais je suis amoureux de ses pieds. J'en suis fou, ils sont ma d r o g u e.

Erica est jolie, elle a beaucoup de charme. Elle a surtout un immense appétit de pouvoir et sait parfaitement comment exploiter ma faiblesse à son avantage. Alors je fais tout ce qu'elle veut. Je suis son paillasson, son repose-pied. Je m'occupe de la beauté de ses pieds, je les masse et les embrasse tous les soirs. Je dors aussi à ses pieds, comme un chien et je luis sers de descente de lit quand elle se lève.

C'est comme si ma vie tout entière était à ses pieds...

Alors je lèche aussi ses pieds sales. Je sens le goût salé que l'eau de mer a laissé sur sa peau, je retire la fine poussière de sable et les débris divers accumulés par la marche. Je suis comme hypnotisé par la délicatesse des courbes de ses pieds, par leur beauté si pure. Je l'entend rire lorsque ma langue s'insinue doucement entre ses orteils. Je sais qu'elle aime ça. Je lèche sa peau douce et chaude, je tète et suçote ses doigts de pieds avec délectation et j'oublie la poussière, j'oublie l'humiliation.

Je n'existe que pour lui plaire, pour lui donner du plaisir. Elle peut faire de moi ce qu'elle veut, pourvu qu'elle m'accorde toujours le privilège de la servir. Ma langue passe et repasse autour de ses orteils, se griffe contre les ongles vifs et tranchants. Je ne veux pas que le moindre grain de poussière subsiste. J'embrasse ses pieds, je les caresse et je les lèche, encore, encore, inlassablement. J'entends Erica gémir, je veux qu'elle soit heureuse. Je veux qu'elle soit heureuse...

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